Marie-Françoise Rey
Actualités – Après leur départ de la famille royale britannique, le prince Harry et Meghan Markle ont tenté de s’imposer dans le monde des médias en lançant leur propre entreprise. Toutefois, leur ambition a rapidement été mise à mal avec la résiliation de leur contrat avec Spotify.
En effet, alors qu’ils étaient censés produire une série de podcasts, Meghan Markle n’a finalement réalisé qu’une poignée d’épisodes de son émission intitulée « Archetypes », axée sur l’exploration et la remise en question des stéréotypes qui entravent le progrès des femmes. Ce jeudi 15 juin, Spotify a décidé de se débarrasser de cette épine dans le pied.
L’éclipse de l’objectif
Selon Hayley Smith, experte en relations publiques chez Be Yellow, la duchesse de Sussex a laissé sa célébrité prendre le pas sur son véritable objectif. Capitaliser sur son statut de « starlette » n’a pas suffi à maintenir l’engouement du public pour sa marque.
Au départ, Spotify avait vu le potentiel de Meghan Markle et de son podcast, ce qui avait abouti à un contrat d’exclusivité pluriannuel. Dans un premier temps, le succès semblait au rendez-vous, avec un nombre impressionnant d’auditeurs et un contenu apparemment excellent.
Or, le partenariat s’est transformé en une production de contenu insuffisante, se limitant à une seule saison et un épisode spécial pour les vacances. La duchesse de Sussex tirera-t-elle les leçons de cette déconvenue qui lui a fait perdre des millions ?
Le chemin du rebond
Les Sussex n’ont pas honoré leur part du contrat en ne répondant pas aux exigences de productivité convenues avec Spotify. Dans un marché du podcast extrêmement concurrentiel, Meghan Markle devra repenser en profondeur le contenu qu’elle produit, selon Hayley Smith.
Produire du contenu et s’appuyer uniquement sur sa célébrité ne suffisent plus. Les auditeurs veulent davantage qu’une simple écoute passive, ils aspirent à apprendre, à être inspirés et à être incités à l’action. Il ne fait aucun doute que l’influence de Meghan reste indéniable, et il se murmure déjà qu’elle cherche un nouvel hébergeur pour son podcast, espérant ainsi rebondir.
Les difficultés s’accumulent
Pour les Sussex, les ennuis s’accumulent. En effet, l’année 2023 a débuté par une polémique majeure pour le couple avec la publication des mémoires sulfureuses de Harry, intitulées « Le Suppléant ». Ce livre a secoué Buckingham Palace au point que leur participation au couronnement de Charles III a alimenté les ragots pendant de longs mois.
Par ailleurs, Harry est également confronté à un puissant lobby conservateur américain qui remet en question la légitimité de son visa, compte tenu des révélations qu’il a faites sur sa consommation de substances hallucinogènes.
Un empire médiatique en péril
L’empire médiatique de Harry et Meghan Markle continue de s’effriter à grande vitesse. Un article publié dans Variety ce jeudi 15 juin révèle que le contrat juteux entre leur entreprise et Spotify touche à sa fin. Les deux parties avaient initialement signé un accord estimé à 20 millions de dollars en 2020.
L’objectif de ce partenariat était de produire une série de podcasts destinés à « élever et divertir le public du monde entier ». Cependant, le couple n’a réalisé qu’un seul programme en trois ans, « Archetypes », où Meghan aborde les étiquettes qui freinent le progrès des femmes. La « reine du podcast » vient donc de perdre sa couronne.
Un avenir incertain
Les récentes critiques ne sont pas tendres envers Harry et Meghan. Bill Simmons, responsable des contenus sportifs chez Spotify, les qualifie d' »escrocs » et exprime son ras-le-bol face aux plaintes incessantes du prince et à ses multiples interviews.
On peut se demander si le couple n’est pas victime d’un grand ménage chez Spotify, après l’annonce récente du licenciement de 200 employés dans le cadre d’une restructuration. Malgré tout, Harry et Meghan ne semblent pas avoir dit leur dernier mot.
Une source mystérieuse interrogée par Variety affirme que le couple est à la recherche d’un nouvel hébergeur pour ses projets audio, laissant ainsi entrevoir une lueur d’espoir pour leur empire médiatique en péril.
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